lundi 28 janvier 2008

J'aimerais... Je voudrais...

Bonsoir. Tout d'abord, toute ressemblance entre mon titre et l'excellent film ''hors de prix'' n'est que fortuite. Oui, après une longue cure de ''je-me-couche-à-4h-du-mat-et-me-lève-à-minimum-2h- pm -ou-quand-le-soleil-commence-à-se-coucher-non-pas-car-je-ne-suis-plus-fatiguée-mais-bien-parce-que-je-me-sens-un-peu-coupable'', suivie d'un brutal retour à la réalité par le son d'une médiocre chanson à un poste de radio tout aussi médiocre me servant de réveil-matin, me revoici, routine quasi-intallée, cégepienne à nouveau. Je définis ici le quasi: Lorsque j'arriverai à aller au lit avant minuit, je pourrai dire que la réelle routine est installée... Quoique je suis toutefois assez régulière dans mon heure de dodo... Enfin bref. Somme toute, joli retour à la réalité. Cours extrêmement intéressants, passant de l'écriture automatique à une prof qui compare le prix d'un cahier de notes à celui d'une grosse bière, par le visionnement d'un documentaire sur un ''land artist'' qui roule des feuilles soigneusement choisies en les attachant avec des épines de sapin afin d'en former une structure ressemblant étrangement à une corne, ou par un prof qui, pour illustrer ce qu'est l'eau même, en sacre sur le plancher à 4 reprises... Si c'est ça aller à l'école, je ne veux rien savoir du marché du travail!!! Sur le plan plus personnel (non, pas d'histoire mettant en scène des objets ménagers de préférence souillés afin d'assouvir votre désir de rire de mon inhabilité), magnifique semaine quant à l'augmentation de l'estime de soi!! Se faire complimenter sur un point quelconque chaque jour, par des personnes différentes à... tous les jours, y'a de quoi regagner confiance! Je le prends quand ça passe, car ça n'arrive pas tous les jours (enfin, vous voyez ce que je veux dire là...)... Mais ne vous inquiétez pas, ce temps est révolu haha... On critique davantage mon comportement, avec raison je dois l'admettre.... (Si on vous forçait à aller voir Rambo, vous seriez aussi en criss que moi et quitteriez aussi la salle avant la fin du film pour cause de visionnement excessif de toute forme de violence gratuite)... Sinon quoi d'autres... Ah oui, premier ''accident'', en fait première entrée dans un amoncellement de parcelles glacées (j'ai rentré dans un banc de neige esti).... et choc post-traumatique suivant la chose, se traduisant par une période prolongée de pleurs et de rires entremêlés, sans raison particulière... S'arrêtant et recommençant sans raison apparente...bref...Merci mimi de ta patience, j'apprécie ta confiance toujours constante en mes capacités de conductrice... Alors voilà, si je ne vais pas au lit maintenant, mon objectif de me coucher avant minuit ne sera point atteint... Et avec tout le café que j'ai bu aujourd'hui, je ne m'attends pas à des miracles... Alors bon, un prochain récit rocambolesque devrait suivre, ma vie est colorée d'une tonalité des plus épiques (français 2)... Je continue à me battre contre les monstres dégoûtants de la vie quotidienne, que ce soit les ordures, la nourriture ou les tâches ménagères... À Suivre...
Au revoir,
Andy xxxxxxxxxxxx

mardi 15 janvier 2008

La hantise de la vie adulte...

Ok ouais, c'est plus un secret pour personne, de la manière dont je m'en vante depuis le 10 octobre dernier; j'ai 18 ans. Ok, c'est très bien, cela m'apporte beaucoup d'avantages, la plupart d'entre eux étant reliés à l'achat d'alcool dans un lieu quelconque, mais depuis quand est-ce que ça fait de moi une adulte? Au nom de la loi, peut-être bien, mais, à mes 17 ans, mon père m'a tout de même dit: ''Éh bien ma fille, tu as 1 an pour passer de bébé à adulte''... Ce que je ne crois pas avoir accompli. (C'était chien pareil l'affirmation de papa..haha) Mais depuis quelques semaines, je commence à réaliser que l'âge adulte arrive à grand pas et que certaines choses vont changer avec le temps...

Première démonstration de mon entrée dans le vrai monde, 3 lettres d'abonnement pour des cartes de crédit ainsi qu'un charmant appel de la banque afin de me forcer à adhérer à cette satanée carte qui risquerait de m'emmener tout droit vers la cote 9... Ne vous inquiétez pas, j'ai TOUT refusé... Mais imaginez, une dame qui m'appelle MOI, si vulnérable et influençable au niveau de mes finances personnelles (c'est probablement pourquoi elles sont inexistantes..) et qui me propose une offre SI ALLÉCHANTE... Je dis non merci, elle instiste, je dis hmmmm je ne crois pas, elle insiste.. bordel mais pourquoi le simple fait d'avoir 18 ans donne à ces gens le droit de me laisser prendre de telles décision...

Deuxième point. Faire la cuisine et autres tâches connexes... Ok, ce n'est plus un secret pour personne non plus, je suis le genre d'enfant un peu gâtée aux parents plutôt généreux de leur âme et de leur temps. Bref, il va sans dire que... faire la cuisine, ça ne me connaît pas, mais pas du tout. Non pas que je sois si nulle, mais je n'ai simplement jamais vraiment eu l'occasion de m'adonner à ce charmant passe-temps. Ah j'oubliais, j'ai officiellement appris comment faire fonctionner le four et la cafetière au cours de l'année qui vient de passer... Ma mère me sert encore mon déjeuner les matins d'école, et c'est papa qui me fait sa légendaire omelette avant que je parte travailler... Je ne sais pas pourquoi je raconte tout ça, quelle jolie image de moi suis-je en train de transmettre. Notez aussi que la laveuse et la sécheuses sont des appareils dont j'ai peine à me servir... Enfin bref, je fais rarement la cuisine, mais j'ai tout de même appris à faire cuire des pâtes, ce qui me dépanne lorsque mes parents sont hors de la ville, comme en ce moment d'ailleurs. Alors donc, j'ai réalisé, hier soir alors que mon père et moi nous préparions de vulgaires sandwichs, à quel point je n'étais munie d'aucune habileté quelconque, de débrouillardise ou de toute forme d'autonomie normalement acquises à l'âge adulte. Bref, mon père a coupé les 2 tranches de pain nécessaires à faire mon sandwich, moi-même lui ayant avoué que je n'arrivais pas à le faire et que les tranches étaient donc toujours croches dès que je tenais un couteau... Après avoir tenté de couper une tomate de la même façon qu'il l'avait fait, c'est-à-dire sans la déposer sur une planche, je lui ai finalement laissé cette tâche puisque tout ce qu'il me semblait possible de réaliser était une grosse incision dans ma main avec le couteau... Quelle ne fut ensuite mon expression de dégoût lorsque j'ai vu la laitue qui était légèrement flétrie sur les contours... Je me suis donc dit en moi-même: Mais pourquoi la laitue ne pourrait-elle pas rester intacte? Je suis alors obligée de la prendre vers le milieu, ce qui occasionne de manipuler davantage cette foutue laitue et de jeter plein de bouts tout à fait dégoûtants... Oh oui, ce soir-là, je me suis dit que la vie d'appartement, qui me suit de plus en plus près, n'est vraiment pas faite pour moi... oh la la... ridicule andy!

Troisième et dernier point (je ne tiens vraiment pas à vous laisser une image trop ternie de ma pauvre santé mentale) : Vider la poubelle
Dans une maison, il y a plein de tâches à effectuer. Même avec l'aide de la femme de ménage, certaines tâches sont inévitables. Passer la balayeuse, épousseter, nettoyer les comptoirs, faire le ménage de la salle de bain, remplir le lave-vaisselle (oh ouache), le vider... mais parmi toutes ces tâches existe la plus immonde des atrocités du monde des tâches ménagères, j'ai nommé: VIDER LA POUBELLE. Oui je suis un peu princesse par moments, oui je dis trop souvent les mots: ''c'est déguelasse'', ''ark'', ou ''ça me déguele vraiment'', mais là, on parle de quelque chose de plus fort. Vider la poubelle est la chose qui me répugne le plus au monde (je suis née dans l'exagération), et je ne l'ai fait que très peu de fois... (J'ai à maintes reprises évité la chose en faisant notamment des crises ou en payant Myriam pour le faire à ma place...) C'est d'ailleurs après l'une de ces crises que mon frère, un beau jour, alors qu'il rentrait dans la maison après être allé porter le maudit sac dans le ''bac du mal'', m'a dit: Un jour, il faudrait te mettre dans un pièce avec plein plein plein plein de poubelles PLEINES pour que tu capotes... (La cruauté est parfois présente dans les relations frère-soeur... ) Revenons au présent, me voilà, ce soir, seule à la maison, confrontée à l'exécution de la tâche la plus immonde... La poubelle... était pleine... Alors je sors le sac, non pas sans laisser échapper quelques ''eeeeeeeeee c tellement dégueu.... oh my god... ahhhhhhhh'' très très sonores malgré l'absence de quelconque habitant outre moi-même dans cette maison, et que vois-je au fond du bac?? Ma hantise, l'ultime horreur de toutes mes épouvantables peurs... DU JUS DE POUBELLE ...........
OH MY FUCKING GOD... Alors premier réflexe, appeler ma mère (Quoi d'autre.... la nettoyer peut-être? Mais non), en train de travailler à l'autre bout du québec... Elle me répond, je ne lui dit pas salut, je lui dis simplement: MAMAN! J'AI VIDÉ LA POUBELLE ET IL Y A PLEIN DE JUS DE POUBELLE DANS LE FOND.. Sa réaction? Elle élate de rire, me disant: ''arrête mon dieu mon mascara coule HAHAHA''... Et j'apprends ensuite qu'elle s'est empressée de communiquer mon ridicule désarroi à ma soeur et à ma tante... Enfin bref, après cette conversation, je repousse le moment de laver ce satané bac, hystérique et à bout de nerfs... Je vous épargne les détails, tant physiques si on parle de l'état de la poubelle, que mentaux si on parle bien sûr de mes réactions physiologiques et hum... mentales suite à l'évènement...
Bref, si vous voulez soit vivre en appart ou vous marier avec moi, je vous conseille de sortir les poubelles.................................

Bonne nuit, Andy
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