Empilez fatigue, rhume pas guéri, stress et obtenez...

Un feu sauvage. Et oui. Tout le monde est tanné de m'entendre pleurnicher et de me voir me cacher le visage ou développer des tics tellement peu naturels afin de cacher l'horreur qui s'y trouve... Mais je me dois d'en parler, car depuis vendredi, je reçois une leçon d'humilité constante ainsi qu'un dégoût profond chaque fois que je me regarde dans le miroir (bref je reçois tout cela environ aux 10 minutes... la nuit, cependant, je ne me lève pas pour aller me regarder... du moins, pas encore). Très mauvais pour l'estime, mais bon. Cessons d'en parler. J'en parle à chaque heure du jour, je peux bien vous sacrer la cyber-paix.

Un peu de calme

Voilà LA chanson que j'écoute quand j'ai besoin d'un peu de réconfort... Peut-être que ça pourra vous être aussi utile qu'à moi. Merci Carol-Ann pour la découverte!!! :)

Lonely People

(America)

This is for all the lonely people

thinking that life has passed them by

Don't give up

until you drink from the silver cup

And ride that highway in the sky

This is for all the single people

thinking that life has left them dry

don't give up

until you drink from the silver cup

you never know until you try

Well I'm on my way

Yes, I'm back to stay

Well, I'm on my way back home

This is for all the lonely people

thinking that life has left them dry

don't give up

until you drink from the silver cup

She'll never take you down or

never give you up

you never know until you try

p.s. Je suis loin d'être en dépression

Je suis loin du clan emo

haha:P Bonne soirée à vous tous:)

Do you need anybody? I need somebody to love.

Avec un titre aussi cucul, on a besoin de spécifier qu'il figure dans une chanson des Beatles qu'on écoute sur repeat depuis un certain moment afin d'euphémiser le tout. (Ce verbe n'existe sûrement pas, mais il devrait peut-être sinon, je l'utiliserais bien). De 1: j'ai toujours cette phrase dans la tête. De 2: c'est vraiment un beau bout dans la chanson. De 3: ben la deuxième partie de la phrase pourrait s'appliquer, tout comme la première aussi pourrait s'appliquer, mais pas à moi évidemment... hum... bon. En fait je ne suis pas très à l'aise de publier de façon potentiellement universelle d'autres détails de ma vie que les plus anodins, ridicules, cocasses ou autres trucs du genre... bref... À parler de ça je me sens comme une fille qui doit faire une intervention d'ordre semi-théâtrale improvisée devant un groupe suite à une consigne immédiate et peut-être inappropriée et qui est tellement terrorisée par tous les regards qu'elle finit par choker et retourner à sa place après avoir presque eu les larmes aux yeux... Cette tranche de vie pour dire que ça me met MAL À L'AISE........ ah mon dieu où est-ce que je m'en vais avec tout ça... Bon! Donc bref, je suis présentement dans une phase de ma vie où je ne sais absolument pas ce que je veux, et où j'ai, la majorité du temps, ce que je crois vouloir, sauf une seule et unique chose que vous aurez bien devinée en lisant mon statut sur faceboook haha.. ou simplement en me côtoyant...ne me forcez pas à dire ce mot qui rime avec LOURD, je suis quand même en train d'étaler ma vie personnelle sur un putain de blog de merde! et là je me demande: mon dieu, mais pourquoi? Pourquoi est-ce que je n'ai pas cette chose? Et évidemment ça me rend dingue, et ensuite je me dis: oui mais est-ce que je veux vraiment ça? et ensuite je me dis: mais oui! et ensuite je me dis... est-ce que ça marchera un jour? et après je me dis: mais qu'est-ce que je fais si ça peut marcher et que je choisis mal la personne et que je fais du même coup rater mes chances avec une autre personne? Car évidemment, quand on ne sait pas ce qu'on veut, c'est qu'il y a plusieurs avenues! (je veux pas comparer les garçons à des avenues, mais avouez que c moins pire qu'une comparaison de char??!!) Car une fois qu'on a choisi, et bien on ne peut comme pas changer d'avis... du moins on peut mais c'est très blessant pour l'autre... et ensuite quand on choisit quelqu'un d'autre, et surtout si on le refait plusieurs fois, on se voit attribués toutes sortes de jolis qualificatifs commençant par sal..., aga... donc cela se résume à ceci:

Et moi... et moi souvent je m'empêche de mettre un pied devant l'autre, incertaine. Je n'avance pas donc je ne choisis pas et je ne me trompe pas. Je n'avance pas donc je ne recule pas, ne glisse pas. Je n'ai pas à me retenir pour éviter de tomber. Je traîne mes pieds et je traîne ma peur et je traîne mon courage, mais mon courage ne traîne pas sur le sol car il ne pèse pas lourd.

C'est ça ma solution. Ne rien faire. Triste me direz-vous... Sécuritaire vous répondrai-je... sécuritaire mais triste. Et ennuyant. Et épeurant. Et stressant. Et opressant. Et nul.........

Bon donc... avec toutes ces phrases tellement maladroites, vous n'avez probablement absolument rien pigé de ma problématique, qui n'en est peut-êre pas vraiment une mais... Enfin... L'amour est une chose si compliquée qu'elle en devient abstraite... Bon je sens que je suis sur une chaussée glissante avec ce putain de sujet, alors je vais arrêter maintenant. Prenez ceci comme un essai confus se rapportant à l'écriture semi-automatique et envers lequel vous pouvez être semi-inattentifs pour les besoins de la cause...
Bonne soirée?
Andréane

J'écoute: stuck in a moment you can't get out of: U2

Confessions d'une villageoise par un jour de tempête

Coincée à Sainte-Blandine. Quoi de mieux pour vous déchiqueter le moral et envoyer le tout dans le banc de neige qu'on appelait jadis la 232. C'est ce que je vois quand je regarde par la fenêtre. Du moins pas maintenant, parce que je suis au sous-sol et que ma fenêtre est située sous le patio. C'est dire que peut importe où on se trouve dans la maison, on n'y voit pas clair. Vous savez, ces fameuses journées où, même en allumant toutes les lampes de la maison, en écartant les rideaux, il fait encore sombre. Où même en tournant vraiment trop haut la petite roulette de chauffage dans le ''comfort zone'', ce qui fait qu'on se réveille habituellement en train d'agoniser en pleine nuit alors que la chaleur semble avoir volé toute trace d'oxygène, (Insérer ici un témoignage de Myriam haha) il fait encore froid. Je suis résignée, j'aurai froid toute la journée et il n'y a pas grand chose à faire contre cela. Quoi de mieux pour vous rider le sourire qu'une journée comme celle-ci? Mais malgré tout, je suis de bonne humeur!!!! Et oui, quoi de mieux qu'une intro dépressive pour vous rendre down et vous permettre de remarquer à quel point je rayonne... haha.. non en fait peut-être pas tant que ça, mais pourquoi laisser la température contrôler notre humeur? C'est quelque chose que j'ai peine à comprendre, malgré que je fasse souvent partie du lot. Comment une bordée de neige peut dicter notre humeur alors que c'est souvent pour nous hors de portée... Enfin. Sinon quoi d'autre. Aujourd'hui est tout de même une belle journée, je ne travaille pas, malgré que j'adore travailler, et ça me laisse plein de temps pour faire mes devoirs (comme vous voyez, je suis tellement en train d'utiliser ce temps pour faire des devoirs... ). Sans parler du temps que ça me laisse pour écouter mes nouveaux cd... car au-delà de mon problème d'achat compulsif, j'apprécie encore la musique. Bon j'écrirai une autre fois, je ne le sens vraiment pas, et j'aime bien mieux aller écrire un texte poétique d'au moins 200 mots pour envoyer à un concours, auquel la participation est par défiinition libre, mais qui nous a été imposée à notre immense joie, et tout cela en respectant une phrase de départ de monsieur Gilles Vigneault auquel je dois ajouter des vers incontournablement moins bons que les siens, parlant de thèmes qui m'animent tant de façon quotidienne, comme la nature ou le québec en général. Ce sera du grand art mesdames et messieurs, je publie bientôt compte et comptines d'Andréane Cormier. Merci à Folle Portier pour cette tâche qui me stimule au plus haut point.
Le sarcasme n'est pas nécessairement à l'encontre de la bonne humeur, notez bien!
Bonne journée à vous
Andréane