Confessions d'une villageoise par un jour de tempête

Coincée à Sainte-Blandine. Quoi de mieux pour vous déchiqueter le moral et envoyer le tout dans le banc de neige qu'on appelait jadis la 232. C'est ce que je vois quand je regarde par la fenêtre. Du moins pas maintenant, parce que je suis au sous-sol et que ma fenêtre est située sous le patio. C'est dire que peut importe où on se trouve dans la maison, on n'y voit pas clair. Vous savez, ces fameuses journées où, même en allumant toutes les lampes de la maison, en écartant les rideaux, il fait encore sombre. Où même en tournant vraiment trop haut la petite roulette de chauffage dans le ''comfort zone'', ce qui fait qu'on se réveille habituellement en train d'agoniser en pleine nuit alors que la chaleur semble avoir volé toute trace d'oxygène, (Insérer ici un témoignage de Myriam haha) il fait encore froid. Je suis résignée, j'aurai froid toute la journée et il n'y a pas grand chose à faire contre cela. Quoi de mieux pour vous rider le sourire qu'une journée comme celle-ci? Mais malgré tout, je suis de bonne humeur!!!! Et oui, quoi de mieux qu'une intro dépressive pour vous rendre down et vous permettre de remarquer à quel point je rayonne... haha.. non en fait peut-être pas tant que ça, mais pourquoi laisser la température contrôler notre humeur? C'est quelque chose que j'ai peine à comprendre, malgré que je fasse souvent partie du lot. Comment une bordée de neige peut dicter notre humeur alors que c'est souvent pour nous hors de portée... Enfin. Sinon quoi d'autre. Aujourd'hui est tout de même une belle journée, je ne travaille pas, malgré que j'adore travailler, et ça me laisse plein de temps pour faire mes devoirs (comme vous voyez, je suis tellement en train d'utiliser ce temps pour faire des devoirs... ). Sans parler du temps que ça me laisse pour écouter mes nouveaux cd... car au-delà de mon problème d'achat compulsif, j'apprécie encore la musique. Bon j'écrirai une autre fois, je ne le sens vraiment pas, et j'aime bien mieux aller écrire un texte poétique d'au moins 200 mots pour envoyer à un concours, auquel la participation est par défiinition libre, mais qui nous a été imposée à notre immense joie, et tout cela en respectant une phrase de départ de monsieur Gilles Vigneault auquel je dois ajouter des vers incontournablement moins bons que les siens, parlant de thèmes qui m'animent tant de façon quotidienne, comme la nature ou le québec en général. Ce sera du grand art mesdames et messieurs, je publie bientôt compte et comptines d'Andréane Cormier. Merci à Folle Portier pour cette tâche qui me stimule au plus haut point.
Le sarcasme n'est pas nécessairement à l'encontre de la bonne humeur, notez bien!
Bonne journée à vous
Andréane